Alors, vous avez décidé de dire bye-bye à votre contraception ? Que ce soit pour faire un bébé, parce que vous en avez marre des effets secondaires, ou juste pour faire une pause, on vous comprend. Mais attention : votre corps va peut-être vous faire vivre des montagnes russes hormonales dont vous vous seriez bien passées. C’est NORMAL !
On a interrogé deux gynécos qui savent de quoi ils parlent pour démystifier cette période de transition pas toujours fun. Parce que oui, vos règles peuvent devenir complètement folles, et non, vous n’êtes pas en train de dysfonctionner !
Comment la contraception modifiait déjà vos règles ?
D’abord, petit rappel : sous contraception hormonale, vos règles n’étaient pas vraiment… vos vraies règles. Mind blown ? La contraception prend le contrôle de votre cycle naturel. Elle aplanit les montagnes russes hormonales, donc vous n’ovulez pas réellement.
En gros, votre pilule/patch/DIU jouait les chefs d’orchestre avec vos hormones pour vous donner des règles :
-
- Plus légères
- Super prévisibles (hello cycle de 28 jours pile-poil)
- Moins douloureuses
- Parfois même inexistantes (merci DIU hormonal !)
Mais attention : tout ça, c’était artificiel. Donc quand vous arrêtez ? Votre corps doit réapprendre à faire son boulot tout seul. Et il peut mettre du temps à se rapeler comment faire !
Post-contraception : à quoi s’attendre quand on s’attend à tout
Le grand reset hormonal
Quand on arrête la contraception, le corps doit se « réveiller » sur le plan hormonal. Certaines ont de la chance, la transition est douce. D’autres… eh bien, c’est plus rock’n’roll.
Rassurez-vous, il est normal de ne pas avoir de règles pendant plusieurs mois après l’arrêt. Oui, vous avez bien lu : PLUSIEURS MOIS. Votre utérus n’est pas cassé, il prend juste son temps !
Les symptômes qui peuvent vous tomber dessus
Votre corps va peut-être vous faire le festival complet :
Côté physique :
-
- Règles de ouf (comme dans « j’ai l’impression de vider tout mon stock de sang »)
- Crampes qui font mal (vraiment mal)
- Cycles complètement anarchiques
- Saignements surprise entre les règles
Côté émotionnel : Préparez-vous aussi aux montagnes russes émotionnelles ! Les changements d’humeur peuvent survenir,. Anxiété, irritabilité, hypersensibilité… C’est votre système qui se recalibre, pas vous qui devenez folle !
SOS : comment survivre à cette période de transition
Les tips qui sauvent
Pour la douleur :
-
- Anti-inflammatoires (ibuprofène & co)
- Bouillotte, votre meilleure amie
- Bains chauds thérapeutiques
Pour les saignements abondants :
-
- Compléments de fer (parce que l’anémie, non merci)
- Protections renforcées (cups et culottes menstruelles, vous êtes des héroïnes)
Pour garder le contrôle :
-
- Apps de suivi de cycle (pour traquer cette anarchie)
- Seed cycling (rotation des graines, très tendance)
- Acupuncture (pourquoi pas ?)
- Alimentation adaptée (moins de sucre, plus de légumes verts)
Si les symptômes sont vraiment gênants, on peut envisager des solutions temporaires, rassurent les experts. Votre gynéco peut vous proposer un soutien hormonal le temps que tout se régule.
Pas toutes logées à la même enseigne : le type de contraception compte
DIU hormonal vs DIU cuivre
DIU hormonal : Peut prendre quelques cycles avant le retour des règles. Il agit surtout localement dans l’utérus.
DIU cuivre : Cycle de retour plus rapide (dès le mois suivant), mais attention aux règles plus abondantes et douloureuses.
Pilule : la durée compte
Plus vous avez pris la pilule longtemps, plus votre corps peut mettre du temps à retrouver son rythme naturel. Après une longue période sous pilule, il peut falloir quelques mois pour retrouver un flux menstruel normal.
Patience est vertue : combien de temps ça dure ce bazar ?
La vraie question qu’on se pose toutes : « Mais ça va durer combien de temps ce délire ?! »
Réponse : ça dépend. Certaines retrouvent un cycle normal en quelques semaines, d’autres peuvent attendre 2 à 3 mois, voire plus. C’est comme si les hormones cherchaient à retrouver leur rythme.
Le timing moyen :
- 3 à 6 mois pour une régularisation complète
- Parfois plus si vous aviez des problèmes sous-jacents (SOPK, endométriose…)
Red flags : quand il faut consulter illico
Normalement, tout devrait rentrer dans l’ordre naturellement. Mais parfois, il faut tirer la sonnette d’alarme :
Consultez si :
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- Ça fait plus de 3-6 mois et c’est toujours le chaos total
- Vous changez de protection toutes les heures
- La douleur est vraiment intense
- Pas de règles du tout après 6 mois
- Les symptômes perturbent vraiment votre quotidien
Votre corps vous envoie un message. Un professionnel à l’écoute pourra vous aider à comprendre ce qui se passe.
Le syndrome post-pilule : mythe ou réalité ?
Petit point important : si vous aviez des problèmes avant la contraception (acné, règles douloureuses, cycles irréguliers), ils risquent de revenir. La contraception les masquait, elle ne les soignait pas.
C’est parfois surprenant parce qu’on a oublié comment étaient nos « vraies » règles avant. Mais c’est votre corps qui retrouve son état naturel !
Le Mot de la Fin…
L’arrêt de la contraception, c’est un peu comme désintoxiquer son corps. Ça peut être chaotique au début, mais votre organisme finira par retrouver son rythme naturel. Et si jamais vous en avez marre, rappelez-vous : vous avez toujours le choix de reprendre une contraception !
Des questions sur votre transition post-contraception ? N’hésitez pas à en parler avec votre gynécologue ou sage-femme. Ils sont là pour ça !
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