La Folle Histoire du Système de Classification des Cheveux : Entre Science Capillaire et Délire Racial

La Folle Histoire du Système de Classification des Cheveux

Mesdames, attachez vos extensions et préparez-vous pour un voyage capillaire des plus surprenants ! Aujourd’hui, nous plongeons dans l’univers fascinant et parfois délirant du système de classification des cheveux. Qui aurait cru que nos boucles, nos frisottis et nos mèches lisses pouvaient être à l’origine d’un tel remue-ménage ?

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André Walker : Le Coiffeur qui Voulait Classer le Monde

La Guerre des Boucles : Quand les cheveux font débat

L’Etrange Histoire de la Typo-Capillarité

Accrochez-vous bien à vos bigoudis, car l’histoire commence de manière plutôt glauque. Dans les années 1900, alors que certains s’amusaient à inventer le cinéma ou l’automobile, d’autres avaient des préoccupations plus… capillaires.

Un certain Eugen Fischer, « scientifique » nazi de son état, a eu la brillante idée de créer un « indicateur capillaire » pour mesurer la blancheur des gens en fonction de leurs cheveux. Oui, vous avez bien lu : la blancheur par les cheveux. On se demande s’il n’avait pas un peu abusé de la laque !

Un Crayon dans les Cheveux : Le Test de l’Apartheid

Mais attendez, ça devient encore plus loufoque ! Pendant l’Apartheid, on utilisait le fameux « test du crayon« . Le principe ? Si vous pouviez tenir un crayon dans vos cheveux en secouant la tête, désolé, vous n’étiez pas considéré comme blanc. On imagine les scènes surréalistes dans les administrations : « Désolé madame, votre crayon est resté coincé, pas de carte d’identité pour vous ! »

André Walker : Le coiffeur qui voulait classer le Monde

Dans les années 90, André Walker, le célèbre coiffeur d’Oprah Winfrey et Michelle Obama, a révolutionné notre approche des cheveux. Il a introduit un système de classification capillaire lors du Oprah Winfrey Show, initialement pour promouvoir sa propre gamme de produits. Ce système, devenu une référence, catégorise les cheveux en quatre types principaux : lisses (type 1), ondulés (type 2), bouclés (type 3) et crépus (type 4).

Mais Walker ne s’est pas arrêté là. Il a ajouté des sous-catégories (a, b, c) pour chaque type, prenant en compte la texture et l‘épaisseur des cheveux. Ainsi, on peut passer d’un 1A pour des cheveux parfaitement lisses et fins à un 4C pour les cheveux les plus crépus et épais.

Imaginez la scène chez le coiffeur : « Alors, on a un joli 3B sur le dessus avec une touche de 4A sur la nuque. Que diriez-vous d’un balayage façon 2C ? » On se croirait presque dans un cours de sciences capillaires ! Mais ne vous y trompez pas, cette classification, bien qu’utile pour choisir ses produits, ne remplace pas une évaluation complète de la santé du cheveu, qui inclut sa porosité, son élasticité et sa plasticité.

 

système de classification des cheveux de André Walker

La Guerre des Boucles : Quand les Cheveux font débat

Malheureusement, ce système n’est pas sans défaut. Il a tendance à favoriser les boucles plus lâches, créant une sorte de hiérarchie capillaire. C’est ce qu’on appelle le « texturisme« . Eh oui, même nos cheveux n’échappent pas aux préjugés !

On a même vu des débats enflammés sur les réseaux sociaux comparant les cheveux de célébrités. Blue Ivy Carter vs North West : le match des boucles du siècle ! On se demande si les gens n’auraient pas mieux à faire de leur temps…

En Résumé…

Au final, que vous ayez des cheveux lisses comme un lac gelé ou bouclés comme un plat de spaghettis, l’important est de les aimer tels qu’ils sont. Après tout, ce n’est pas la texture de nos cheveux qui définit qui nous sommes, mais plutôt ce qu’il y a en dessous !

Alors, la prochaine fois que quelqu’un vous demande votre « type de cheveux », répondez simplement : « Mon type ? Fabuleux, bien sûr ! »